Octobre 1945.
Américain d'origine allemande, Léopold Kessler dont les parents ont fui le nazisme, découvre l'Allemagne détruite et divisée de l'immédiat après-guerre.
Il a décidé de se rendre en Europe par idéalisme, pour contribuer à la reconstruction du vieux continent.
À Francfort, son oncle, employé de la compagnie ferroviaire Zentropa qui reprend progressivement ses activités l'accueille et lui offre un emploi semblable au sien : conducteur de wagons-lits.
Cela fait dix ans que Manon est inculpée dans «l’affaire Tarnac», accusée avec huit autres personnes d’avoir participé à une entreprise terroriste pour des sabotages sur des lignes TGV.
À l’approche du procès, je prends ma caméra et rejoins le groupe de femmes qui aide Manon à préparer sa défense.
Paul, Mick, Len et Gerry travaillent au dépôt de chemins de fer de Sheffield, dans le Yorkshire. Ils s'occupent de l'entretien et de la signalisation des voies. C'est Len, le plus âgé du groupe, qui dirige les opérations. Gerry, délégué syndical, s'active à améliorer le quotidien des employés mais la direction n'est pas particulièrement coopérante.
C'est en arrivant un matin au dépôt que tous apprennent la privatisation des chemins de fer. Le travail est désormais partagé entre sociétés privées concurrentes.
Lors d'un séminaire, un film d'entreprise annonce triomphalement aux ouvriers que la privatisation, source de nouvelles richesses, offrira la garantie de son emploi au sein du nouveau système. Paul, Mick, Len et Gerry sont plutôt sceptiques et pensent aux répercussions immédiates sur leur travail de tous les jours.
Micheline raconte l'histoire d'un voyageur qui a décidé un beau jour de monter dans le train sans savoir où aller. Il y pensait depuis longtemps : vivre sa vie penché à la fenêtre d'un train, et ne plus redescendre.
En sillonnant la France entière, Luc Leclerc du Sablon, cinéaste-acteur, nous entraîne dans un imaginaire partagé, ouvert à l'inconnu.
Parcourant des territoires intimes, le film raconte un pays, un continent, celui de nos enfances, de nos amours et de nos rêves abandonnés quelque part, sur le quai d'une gare.
Préface du « BONHEUR », l’expérience du ciné-train d’Alexandre Medvedkine qui roula durant 294 jours, filmant les problèmes de la révolution russe et du développement économique de 1930.
Un train entre en gare de La Ciotat. Les images des Frères Lumière sont le point de départ d'un voyage au plus près de celles et ceux qui au quotidien, font le train.
Au fil des rencontres, en découvrant le travail et la parole des cheminots, l'évidence se révèle. Le train a fédéré des métiers disparates pour construire une communauté partageant la même culture du travail. Mais à l'heure de l'ouverture à la concurrence, le réseau et les services se divisent, de nouveau les métiers sont séparés.
Le bouleversement est profond ; il remet en cause le sens même du travail et son efficacité.
Tout au long du voyage, le cinéma et l'Histoire éclairent le temps présent. Le cinéaste Ken Loach, réalisateur de The Navigators, observe que ce même mouvement a mené la privatisation du chemin de fer anglais à sa faillite, sociale et financière.
Le grand résistant, Raymond Aubrac, revient sur la notion de Service public qui unifie la société française...