Neukölln est un quartier branché de Berlin où la surface habitable est rare et chère. Sans caution, sans salaire, aucune chance d’y louer un appartement. Thies sait bien cela, il travaille pour une agence immobilière et veille à ce que les règles soient respectées… jusqu’à ce qu’il rencontre Bruno et sa soeur Sonja, deux étrangers immigrés de l’Est.
Séduit par le garçon avec lequel il démarre une liaison, il propose de les héberger gratuitement dans un appartement dont il a la charge. Mais lorsque le danger se mêle aux mensonges et aux secrets, la situation devient vite incontrôlable.
Inspiré du conte « Petit-Frère et Petite-Soeur » des frères Grimm, « Un amour clandestin » aborde des thématiques liées à l’immigration, le voyage, l’homosexualité et la liberté. Quatrième long métrage de Jan Krüger (« En Route », 2004, « Pente Douce », 2009 et « Looking for Simon », 2011), « Un amour clandestin » confirme le cinéma sensible et réaliste du cinéaste par une juste dose d’érotisme et d’engagement politique.
AUCUNE SCENE EXPLICITE.
Le centre d'immigration d'Ellis Island, dans la baie de New-York, accueille plus de 600 000 migrants en 1903. L’analyse minutieuse d’images tournées à l'époque, de photographies et de films de propagande permet de revenir sur les conditions de voyage des immigrés, leur parcours depuis la descente du bateau jusqu'à leur arrivée sur l'île de Manhattan.
Ce sont deux minuscules îles, parmi les plus pauvres du monde, Manus et Nauru. Rares sont ceux qui connaissent leur existence. Pourtant, ces îlots cachent une situation que le grand pays voisin, l’Australie, voudrait à tout prix garder secrète. C’est en effet là, que depuis 2001 et surtout 2012, il enferme, littéralement, dans des conditions absolument déplorables, les migrants qui tentent d’atteindre ses côtes.
"You won’t be settled in Australia", (Vous ne vous installerez pas en Australie) : c’est le slogan choc qu’affiche le pays. Désormais aucun demandeur d’asile, même s'il réussit à prouver son statut de réfugié politique, ne sera accepté sur le territoire australien. Les bateaux clandestins sont escortés vers des îles pauvres de l’Océanie. Ils sont ensuite enfermés dans des camps d'accueil gérés par des sociétés privées le temps que leur dossier de demande d'asile soit examiné. Et s’ils obtiennent le graal au bout de plusieurs années, c’est uniquement sur leur île d’accueil. C’est la "Solution pacifique" : une immigration délocalisée, gérée par des sociétés privées dans des pays lointains, moyennant finances. Le pays se vante ainsi d’avoir mis en place la politique la plus dure au monde en matière d’immigration.
Aujourd’hui, dans de nombreux pays européens, confrontés à l’afflux de migrants, certains sont tentés par l’exemple australien. Voici quel est le vrai visage de cette soi-disant "solution miracle". Comment faire comprendre le quotidien de ces réfugiés sans image ? Les camps de Nauru et Manus sont totalement fermés aux regards extérieurs. Les réalisateurs ont donc choisi de l’illustrer. C’est la voix d’un prisonnier, contacté grâce à un téléphone infiltré, qui raconte l'odyssée de ces hommes et leur vie de prisonniers. Ces narrations sont portées à l'écran en images d'animation. Un processus inédit qui donne une toute autre teneur au récit.
Des immigrés illégaux sautent sur l’opportunité de faire des travaux dans la maison d’une riche américaine, mais le rêve se transforme bien vite au cauchemar quand la femme qu’ils croyaient être une patronne comme les autres révèle son véritable visage…
Un jour, Zano propose cette idée un peu folle à sa compagne Naïma : traverser la France et l'Espagne pour rejoindre Alger et connaître, enfin, la terre qu'ont dû fuir leurs parents d'autrefois. Presque par défi, avec la musique comme seul bagage, ces deux enfants de l'exil se lancent sur la route. Epris de liberté, ils se laissent un temps griser par la sensualité de l'Andalousie - avant de se décider à franchir la Méditerranée. D'une rencontre à l'autre, d'un rythme techno à un air de flamenco, Zano et Naïma refont, à rebours, le chemin de l'exil. Avec, au bout du voyage, la promesse d'une reconquête d'eux-mêmes...
Rapha Martinez a abandonné la boxe pour reprendre le garage familial et s'occuper de la carrière de Manu, son jeune frère, champion de boxe thaïlandaise. Chinh, jeune chinoise vivant à Paris depuis cinq ans, est fiancée à Tony, héritier d'une riche famille chinoise. Rapha et Chinh tombent follement amoureux. Tony, fou de jalousie, incendie le garage des Martinez. Manu participe alors à un combat clandestin pour gagner de l'argent, où il affronte, sans le connaître, le frère aîné de Chinh.
Seul et loin de son pays, le Kid se débrouille pour joindre les deux bouts, dans une ville en décalage avec son quotidien. Entouré de prédateurs, il est forcé de faire des compromis pour survivre et prolonger son exil, encore un peu plus.
Mostaganem, à 200 Km des côtes algériennes. Hassan, un passeur, prépare en secret le départ illégal d'un groupe d'immigrants vers les côtes espagnoles. Dix " brûleurs " participent au voyage. Harragas est l'odyssée de ce groupe rêvant à l'Espagne, porte ouverte sur l'Eldorado européen.