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Brian Helgeland
Biographie
Naissance
(63 ans) Providence
Nom de naissance
Brian Thomas Helgeland
Nationalité
américaine
Formation
Université Loyola Marymount Université du Massachusetts de Dartmouth New Bedford High School (en)
Activités
Scénariste, écrivain, réalisateur de cinéma, producteur de cinéma, réalisateur
Période d'activité
Depuis
Autres informations
Membre de
Writers Guild of America, West (en)
Distinctions
Oscar du meilleur scénario adapté () Prix Edgar-Allan-Poe () Writers Guild of America Award
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Brian Helgeland est un réalisateur et scénariste américain, né le à Providence (Rhode Island).
Biographie
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Brian Helgeland nait à Providence dans le Rhode Island de parents norvégiens, Aud-Karin et Thomas Helgeland. Il grandit notamment à New Bedford dans le Massachusetts. Il sort diplômé en anglais de l'Université du Massachusetts de Dartmouth. Il travaille ensuite avec son père, pêcheur de Pectinidae (coquille Saint-Jacques et autres pétoncles). Après un hiver glacial en 1985, il décide d'arrêter la pêche et souhaite se lancer dans une carrière cinématographique. Il parvient à intégrer l'université Loyola Marymount à Los Angeles[1],[2],[3],[4].
Grâce à son agent, Brian Helgeland obtient un rendez-vous avec le scénariste Rhet Topham, qui a une idée pour une comédie horrifique mais peine à écrire le scénario. Il en résulte un scénario écrit par Brian Helgeland et Rhet Tophams, 976-EVIL (en), qu'ils parviennent à vendre 12 000 $[4]. 976-EVIL (1988) marque les débuts de réalisateur de Robert Englund, acteur connu pour son rôle de Freddy Krueger dans la franchise Freddy. Robert Englund recommande d'ailleurs Brian Helgeland à New Line Cinema. Il est donc engagé pour participer à l'écriture du quatrième volet de la saga, Le Cauchemar de Freddy (1988).
Peu après, il parvient à vendre un autre scénario pour la somme de 275 000 $, qui devient Bienvenue en enfer et sort en 1992[5]. Il avait à cette époque vendu un script, coécrit avec Manny Coto et intitulé The Ticking Man, pour un million de dollar, mais le projet ne se fait jamais[6].
En 1997, il commence le tournage de Payback, avec Mel Gibson. Le tournage s'achève début 1998. En mars 1998, deux jours après avoir remporté l'Oscar du meilleur scénario adapté pour L.A. Confidential de Curtis Hanson, il est renvoyé de Payback. Sa vision et son travail sont considérés comme trop sombres et trop violents. Il est décidé de tourner des scènes supplémentaires. Le scénario est en partie réécrit par Terry Hayes[7],[8]. Environ 30% du film est alors retourné sans lui[9]. Ironiquement, en cette année 1998, il reçoit à la fois un Razzie Award (pour Postman) et un Oscar (pour L.A. Condifential) — seul Alan Menken l'avait déjà fait auparavant. Fait plutôt rare, il vient en personne chercher son Razzie[4],[10].
Malgré la production compliquée de son premier long métrage comme réalisateur (Payback), il met en scène Chevalier (2001), une comédie médiévale volontairement anachronique et bourrée de références modernes. Malgré des critiques partagées, le film s'en sort plutôt bien au box-office. Après cela, il écrit deux scénarios pour Clint Eastwood : Créance de sang (2002) et Mystic River (2003). Il revient ensuite à la mise en scène Le Purificateur, qui sort en 2003. Après Chevalier, il dirige à nouveau Heath Ledger dans ce thriller. Le film est un échec critique et commercial.
Dans le reste des années 2000, il se concentre sur son activité de scénariste : Man on Fire de Tony Scott, L'Assistant du vampire de Paul Weitz ou encore L'Attaque du métro 123 de Tony Scott. En 2006, il présence sa vision de Payback, rebaptisé Payback: Straight Up. Plus courte de 9 minutes, cette director's cut propose un remontage proche de sa vision du film avant son renvoi par le studio. Elle est présentée au Festival du film d'Austin fin 2006 et sort en DVD l'année suivante[11],[12].
Il revient ensuite à la réalisation avec 42 (2013), un film biographique sur le joueur de baseball Jackie Robinson. Le film est plutôt bien accueilli par la critique, qui apprécie les performances de Chadwick Boseman et Harrison Ford, mais pointe du doigt les inexactitudes historiques. Le film est malgré tout un succès commercial, avec 97,5 millions de dollars pour un budget de 40 millions[13].
Il réalise ensuite Legend (2015). Tom Hardy y incarne les jumeaux Kray, des gangsters britanniques des années 1950 et 1960. Le film reçoit des critiques partagées. S'il est rentable au box-office, le succès n'est cependant pas immense[14].
En mai 2017, HBO annonce que Brian Helgeland fait partie des quatre scénaristes qui travaillent sur le pilote d'un potentiel spin-off de Game of Thrones[15]. Le scénariste a travaillé en collaboration avec George R. R. Martin, auteur de la série de romans originale Le Trône de fer[16].
Filmographie
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Réalisateur
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1996 : Les Contes de la crypte (Tales from the Crypt) - (série télévisée) - 1 épisode
1999 : Payback
2001 : Chevalier (A Knight's Tale)
2003 : Le Purificateur (The Order)
2006 : Payback: Straight Up (version director's cut de Payback)
2013 : 42
2015 : Legend
2023 : Finestkind
Scénariste
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1988 : 976-EVIL (en) de Robert Englund
1988 : Le Cauchemar de Freddy (A Nightmare on Elm Street 4: The Dream Master) de Renny Harlin
1989-1990 : Vendredi 13 (Friday the 13th: The Series) (série télévisée) - 2 épisodes
1992 : Bienvenue en enfer (Highway to Hell) d'Ate de Jong
1995 : Assassins de Richard Donner
1996 : Les Contes de la crypte (Tales from the Crypt) - (série télévisée) - 1 épisode
1997 : L.A. Confidential de Curtis Hanson
1997 : Complots (Conspiracy Theory) de Richard Donner
1997 : The Postman (The Postman) de Kevin Costner
1999 : Payback de lui-même
2001 : Chevalier (A Knight's Tale) de lui-même
2002 : Créance de sang (Blood Work) de Clint Eastwood
2003 : Mystic River de Clint Eastwood
2003 : Le Purificateur (The Order) de lui-même
2003 : Daredevil de Mark Steven Johnson (script doctor - non crédité)
2004 : La Mort dans la peau (The Bourne Supremacy) de Paul Greengrass (script doctor - non crédité)
2004 : Man on Fire de Tony Scott
2009 : L'Assistant du vampire (Cirque du Freak: The Vampire's Assistant) de Paul Weitz
2009 : L'Attaque du métro 123 (The Taking of Pelham 1 2 3) de Tony Scott
2010 : Green Zone de Paul Greengrass
2010 : Salt de Phillip Noyce
2010 : Robin des Bois (Robin Hood) de Ridley Scott
2010 : Salt de Phillip Noyce (script doctor - non crédité)
2015 : Legend de lui-même
2020 : Spenser Confidential de Peter Berg
2023 : Finestkind de lui-même
2024 : The Killer de John Woo
Producteur
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1992 : Bienvenue en enfer (Highway to Hell) d'Ate de Jong (coproducteur)
1997 : L.A. Confidential de Curtis Hanson (coproducteur)
2001 : Chevalier (A Knight's Tale) de lui-même
2003 : Le Purificateur (The Order) de lui-même
Distinctions principales
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Source et distinctions complètes : Internet Movie Database[17]
Récompenses
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Oscars 1998 : meilleur scénario adapté pour L.A. Confidential
Razzie Awards 1998 : pire scénario pour Postman
Festival du film policier de Cognac 1999 : prix du public pour Payback
Nominations
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British Academy Film Awards 1998 : meilleur scénario adapté pour L.A. Confidential
Oscars 2004 : meilleur scénario adapté pour Mystic River
Golden Globes 2004 : meilleur scénario pour Mystic River
British Academy Film Awards 2004 : meilleur scénario adapté pour Mystic River
Notes et références
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↑ « Film-makers on film: Brian Helgeland talks to Mark Monahan about Stuart Rosenberg's Cool Hand Luke (1967) », The Daily Telegraph, London, UK, (lire en ligne, consulté le )
↑ Helgeland profile, filmreference.com. Retrieved April 11, 2014
↑ Profile, southcoasttoday.com. Retrieved April 11, 2014
↑ a b et c« Screenwriters' Lecture: Brian Helgeland »
↑ Million Dollar Babies, New York
↑ Robert W. Welkos, « Megabucks Turn to Megabusts », Los Angeles Times, (ISSN 0458-3035, lire en ligne, consulté le )
↑ « Payback: Straight Up - The Director's Cut », sur High-Def Digest, (consulté le )
↑ « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
↑ Devin Faraci, « Exclusive Interview: Brian Helgeland (Payback Director's Cut DVD) » [archive du ], sur CHUD.com, (consulté le )
↑ Iain Gray, « The booby prize that beats the Oscars », sur The Daily Telegraph, (consulté le )
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