AJ. Manglehorn, un serrurier solitaire vivant dans une petite ville, ne s’est jamais remis de la perte de l’amour de sa vie, Clara. Obsédé par son souvenir, il se sent plus proche de son chat que des gens qui l’entourent et préfère trouver du réconfort dans son travail et sa routine quotidienne. Malgré tout, il entretient des relations humaines fragiles en maintenant un contact intermittent avec son fils, en ressentant une fierté mal placée pour son ancien protégé qui s’est détourné du droit chemin et en construisant une amitié prudente avec une femme au grand cœur guichetière à la banque.
Alors qu’un nouvel amour se dessine, il se retrouve à la croisée des chemins et doit choisir entre rester enlisé dans le passé et vivre le présent.
On peut comprendre que Al Pacino, qui a toujours été attaché, comme nombre d'acteurs américains, à la crédibilité des personnages dans leur vie quotidienne, l'exercice de leur métier, la relation aux autres, ait pu être séduit par ce projet, mais il aurait fallu sortir d'une mise en scène effacée pour porter le scénario par une mise en scène ambitieuse. Positif
Heureusement que dans cette mélopée un peu gnangnan surnagent quelques petits miracles. Les Inrockuptibles
Une chronique assez touchante, mais convenue, dont la vertu majeure est sa description de l'Amérique profonde et banale, rarement montrée au cinéma. L'Humanité
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