La Reine Antinéa dirige l'Atlantide avec autorité. Elle constitue une menace sérieuse pour la Grèce. Hercule décide alors de venir en aide au roi de Thèbes, Androclés, particulièrement inquiet face à cette situation. Les deux hommes se dirigent vers l'île sans se douter qu'ils vont à l'encontre de grands dangers...
L'avis du cinéphile : L'un des deux meilleurs Hercule produits durant la belle époque du péplum italien (l'autre étant le Hercule contre les vampires de Mario Bava, une véritable bombe visuelle !). Cinéaste à la fois très habile et poétique, Vittorio Cottafavi sait ici parfaitement utiliser la fraîcheur, la fantaisie et la candeur de ces "adaptations libres" de la mythologie grecque. Le rythme assez haletant et la belle imagination d'ensemble se combinent idéalement afin d'emporter l'adhésion du spectateur. Ancien culturiste et Monsieur Univers, Reg Park synthétise lui-même toutes les qualités que l'on imagine d'un bon interprète du demi-dieu : fruste, barbu, sympathique, bonne pâte contrariée aux airs parfois penauds, et un brin maladroit. On le retrouvait par ailleurs la même année dans le Hercule de Bava, élément intéressant semblant avouer par ce biais le rôle indéniable que l'acteur avait dans la réussite esthétique de ces films. Une jolie fable par ailleurs politiquement ancrée dans son temps.
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